La Fed impose une nouvelle règle prudentielle

La Fed impose une nouvelle règle prudentielle
Les huit plus grandes banques américaines se sont vu imposer par la Fed une nouvelle contrainte prudentielle : le rapport entre les fonds propres et les actifs devra augmenter pour constituer un ratio de levier de 6% (soit deux fois celui requis par les accords de Bâle III). Les actifs pris en compte sont calculés selon leur montant nominal, et non pas pondérés selon leurs risques comme les ratios de capitaux...

La Fed impose une nouvelle règle prudentielle

Les huit plus grandes banques américaines se sont vu imposer par la Fed une nouvelle contrainte prudentielle : le rapport entre les fonds propres et les actifs devra augmenter pour constituer un ratio de levier de 6% (soit deux fois celui requis par les accords de Bâle III). Les actifs pris en compte sont calculés selon leur montant nominal, et non pas pondérés selon leurs risques comme les ratios de capitaux.
La nouvelle règle, qui s'appliquera à partir du 1er janvier 2018, touche les holdings détenant plus de 700 milliards de dollars d'actifs : Citigroup, JPMorgan Chase, Bank of America, Bank of New York Mellon, Goldman Sachs, Morgan Stanley, State Street Corporation, et Wells Fargo.
Les Echos ? 08.04.2014 ? Banques systémiques aux USA: une règle supplémentaire pour limiter les risques (Fed)

Londres veut ajuster le texte européen sur les banques défaillantes
Le texte européen sur les faillites bancaires doit être définitivement adopté mardi prochain au Parlement de Strasbourg. Mais la Grande- Bretagne tente encore d'infléchir le texte. Elle souhaite protéger le rôle de la Banque d'Angleterre comme prêteur en dernier ressort aux banques dans les situations d'urgence. Or la logique du projet européen consiste à éviter que les contribuables n'aient à sauver une banque.


Le débat tourne autour d'une « incohérence » du texte à propos de garanties que les Etats pourraient apporter dans les rares cas où une banque centrale fournirait des liquidités d'urgence à un établissement en détresse. En l'état, le texte spécifie que l'apport de cette garantie précipiterait la disparition de la banque. L'idée britannique serait que la mise en résolution de celle-ci ne se déclenche pas automatiquement, et que ses créanciers n'aient pas à subir de pertes.


Les Echos 09.04.2014 Attaque surprise sur la réforme financière phare de l'Europe