Selon Standard & Poor’s, les normes de Bâle III peuvent contribuer à renforcer le secteur de la Finance Islamique.
· L’augmentation des exigences en capital devrait accroître la résilience du secteur de la Finance Islamique. A terme, l’introduction de nouveaux tampons de fonds propres permettra aux banques Islamiques de mieux répondre à la nature cyclique des économies des pays et des secteurs dans lesquels elles opèrent...
Selon Standard & Poor’s, les normes de Bâle III peuvent contribuer à renforcer le secteur de la Finance Islamique.
· L’augmentation des exigences en capital devrait accroître la résilience du secteur de la Finance Islamique. A terme, l’introduction de nouveaux tampons de fonds propres permettra aux banques Islamiques de mieux répondre à la nature cyclique des économies des pays et des secteurs dans lesquels elles opèrent.
· La révision de la définition des fonds propres aura un impact limité sur la qualité des fonds propres des banques Islamiques, qui sont déjà en grand partie constitués de capitaux Tier1.
· L’introduction du ratio de couverture de liquidités (LCR) pourrait répondre aux faiblesses de long terme du secteur, en particulier le manque d’actifs liquides de haute qualité (hors cash et réserves auprès des banques centrales).
· Le principal défi pour les banques islamiques est le traitement réglementaire qui sera réservé aux comptes de partage de profits et de pertes (PSIA) dans le calcul des ratios LCR et du ratio de liquidité de long terme (NSFR). En effet, ce traitement aura un impact direct sur les besoins en liquidité des banques islamiques.
20 aout 2014
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